La pomme de terre. Une filière en crise?

d'aprés ce que je sais....il existe plusieurs facteurs dont le plus important le fait que le marché de la pomme de terre échappe completement au pouvoir publique au profit des grossistes qui en congelant des quantités importantes en guise de spéculer à un moment bien choisi... sinon comment peut on expliquer un retournement de situation aussi unique qu'incroyable que celui de voir l'Algerie passer d'un pays producteur excédentaire de cette tubercule a un pays dificitaire en éspace de 2ans......il ya de quoi se poser des questions....

Bonjour,
la pomme de terre est un aliment stratégique, voir important dans les traditions culinaires de notre pays surtout des ménages à moyens revenus et même ceux à faibles revenus, vu la cherté des autres légumes la PT reste le produit le plus abordable, sauf qu'aujourd'hui on assiste à une réelle crise qui engendre des répercutions politiques car on est consommateur de PT, la presse et le politique ont font un sujet de passion, alors de l'autre coté de la rive combien d'augmentations il y a eu, regardez les prix de la PT l'année passée qui ont presque doublé et aujourd'hui ceux des céréales, cette situation engendre du dynamisme pour la filiére dans les pays industrialiser.
A mon avis le premier facteur, est lié à l'aspect organisationnel de la filière, et ce n'est guère un problème de grossiste, de chambre froide, et de spéculation, tout ces activités sont liées et font parties du conseil interprofessionnel de la filière, et des bureaux de filières au niveau de la chambre national d'agriculture.
Le deuxième, on assiste à une paupérisation des agriculteurs, en absence d'organisme de financement et d'assurances, et l'émergence d'un pseudo agriculteur non connu, qui a de l'argent, et qui profite de la faiblesse organisationnelle de la filière, regardez un peu l'historique du prix de la pomme de PT; une année à faible prix et une année à bon prix de vente, on a jamais été confronté à une telle situation car même le prix de PT à l'international décourage les gens à importer donc il est favorable pour nos agriculteurs, mais la conjoncture ne change pas, nos pauvres fellah ne peuvent plus supporter les tares de la nations à eux seuls.
Le troisième axe, est la non reconnaissance de PT à titre de produit stratégique tels que le lait et le pain.
Le dernier point à mon avis est le plus essenciel, c'est de regarder la réalité des prix à l'international, c'est ça la securité alimentaire du pays, malgré le faible pouvoir d'achat des ménages.

Bonjour tous le Monde
Je partage, pour ma part, le point de vue de Mr. BENDRIS. En fait, à l'instar de l'ensemble de l'agriculture, la filière de la pomme de terre souffre de carences institutionnelles importantes.
Nous pouvons en citer quelques une:
- Absence de perspectives quant à la relance du fonctionnement du centre de la pomme de terre implanté à Sétif.
- Faible dynamisme du conseil interprofessionnel de la pomme de terre.
- Inéfféicacité des structures organisées au sein de la chambre nationale de l'agriculture.
- Disparition de l'observatoire de la pomme de terre (Installé au niveau de l'Institut Technique des cultures maraichères).
- Faiblesse des instruments de régulation tant au niveau des administrations agricoles locales que des institutions nationales chargées de ce secteur.

Enfin, je me permets de faire le parallèle avec une autre filière qui s'est effondré irrémédiablement: La tomate industrielle!

La filière de la pomme de terre n'est t-elle pas entrain de vivre la même crise, prélude à son effonderement, que la tomate industrielle?

Je pense que les pouvoirs publics n'ont pas tiré les leçons qui s'imposent des crises de surproductions survenus dans un passé recent aussi bien sur la tomate et la pomme de terre.

La pomme de terre? Encore un autre produit tombé dans les rets de la spéculation?